Mi-août dernier, Nici m’a sollicitée pour réaliser un shooting photo de mode à la fin du mois. L’agenda était plein pour la période correspondant à son passage à Montpellier (j’avais alors un shooting par jour, un record !), mais comme j’en avais très envie, j’ai quand même dit oui !
J’ai bien fait de me surcharger un peu car on a passé un chouette moment ensemble (merci encore à toi de m’avoir contactée, si tu passes par là !) et j’ai pu expérimenter beaucoup de choses plus artistiques, notamment jouer avec les prismes et les gadgets home-made qui me servent à créer les nombreux effets de flou et de lumière que j’aime de plus en plus intégrer à ma pratique.
Un peu plus tôt ce mois d’août, justement, j’avais pris le temps de sélectionner mes photos préférées de ces dernières années et de leur chercher des points communs. Je souhaitais mettre le doigt sur ce qui pourrait en quelque sorte définir mon “style”, et surtout, clarifier ce vers quoi je veux aller et ce que je ne veux plus du tout faire. J’ai pris conscience du fait que j’avais un amour certain pour l’heure dorée (ce sera davantage visible dans la deuxième partie de ce shooting photo, dans un prochain article), pour les flous de couleur(s), les jeux d’ombre et lumière, le clair-obscur ainsi que pour le noir et blanc au grain rétro.
C’est en ayant tout ça en tête que j’ai abordé cette séance. Forcément, le résultat me plaît beaucoup et est très représentatif des reportages que je suis fière de livrer !
Depuis cette séance, j’essaie à chaque fois de garder les éléments listés ci-dessus en tête car je sais que le résultat me plaira davantage si je prends soin de rester fidèle à ce que j’aime et à ma manière de photographier. Parfois, le plus dur est simplement de ne pas se laisser déborder par des injonctions extérieures sur la manière dont il faudrait procéder dans telle ou telle situation, sur ce qu’il se fait ou non (“le prisme c’est hasbeen” : ah bon ? moi j’adore la douceur et la poésie que leur utilisation ajoute à mes photos !). Aussi, en m’écoutant vraiment, en osant suivre mes idées et en les assumant, je devrais finir par être en mesure de proposer ce résultat homogène dont tout photographe rêve pour son portfolio, et surtout d’être de plus en plus en phase avec moi-même (mais est-ce que ce n’est pas une recherche éternelle, lorsqu’on pratique un métier artistique ?).
Cerise sur le gâteau, j’ai été tellement inspirée par Nici que j’ai réalisé un reportage de près de 100 photos (celles de cet article + celles qui viendront dans la partie 2 + certaines que je ne publie pas) en l’espace d’une heure seulement… Preuve que quand on s’amuse et que la créativité est titillée, il est plus aisé d’être satisfait de son travail ! 🙂
Rendez-vous très vite pour la partie 2 de ce chouette shooting (avec un outfit différent) !