Séance grossesse entre éclats de lumière et nature (Montpellier)

21 mars 2024

Fin janvier, Jeanne m’a contactée pour réaliser une séance photo afin d’immortaliser sa grossesse qui touchait alors à sa fin (son bébé ayant pointé le bout de son nez quelques jours plus tard).

Si j’ai tendance à conseiller d’organiser une séance grossesse dans le courant du 7ème mois (moins de fatigue et moins de risque que bébé arrive avant la date du shooting), ne vous privez pas pour autant d’oser me contacter si vous réalisez en fin de grossesse que vous auriez aimé garder une trace de ces moments précieux. Si vous sentez que vous en avez l’envie et l’énergie, je ferai mon possible pour vous trouver un petit créneau pour une séance de dernière minute (de mai à septembre, je vous conseille quand même vraiment d’anticiper davantage) 🙂

Jeanne a choisi de réaliser cette séance avec le futur papa et dans un cadre nature, on a donc opté pour le joli jardin des Plantes de Montpellier. Je l’ai beaucoup dit dans mes articles récemment, mais encore une fois, la lumière hivernale était incroyable et j’ai pu m’amuser facilement avec, notamment en faisant en sorte que le soleil illumine le ventre de Jeanne pour le mettre en valeur. J’affectionne de plus en plus les photos au contraste lumineux assez fort. On a eu beaucoup de chance avec la météo et les températures, très douces pour un mois de janvier, ce qui a permis aux futurs parents de s’affranchir des lainages et à Jeanne de jongler entre les deux tenues qu’elle avait prévues pour varier un peu les photos.

J’aimerais profiter de cette séance pour aborder un tout autre sujet (mais il y a quand même un lien, je vous rassure !). J’ai en fait commencé à faire évoluer très légèrement ma retouche à partir de cette séance photo, en choisissant de faire apparaître un grain assez discret sur mes photos couleur, un peu comme je le faisais jusque là pour le noir et blanc (c’est en réalité aussi le cas pour ce mariage en deux parties publié récemment, puisque je l’avais photographié peu après). 

J’aime l’idée que ma pratique de l’argentique influence le rendu de mon travail au numérique, et je trouve que d’assumer ce parti-pris du grain est finalement davantage raccord avec qui je suis et notamment mon amour du “rétro” au quotidien : je collectionne (et utilise) de vieux appareils photo, j’aime dénicher des vêtements et pièces de déco qui ont déjà vécu de nombreuses décennies (voire plus), j’écoute assez peu de musique “récente”, mon vélo a plus de 60 ans… et j’en oublie ! C’est une évolution qui me paraît finalement très logique 🙂

Elle est malgré tout assez subtile, le grain est essentiellement perceptible lorsqu’on zoome sur la photo  HD (attention : lorsque je publie ici, évidemment je réduis drastiquement la taille des photos donc si vous cliquez pour les agrandir vous verrez des pixels et non ce fameux grain !).

Cette envie de changement est venue justement de ma fatigue de l’hyper-détaillisme des capteurs numériques (non ne cherchez pas, ce mot n’existe pas), qui ne valorise pas franchement la peau ni les matières lorsqu’on zoome, en donnant à voir des éléments que l’on ne perçoit même pas à l’œil nu… Revenir au niveau de détail des photos que je réalise à l’argentique me semble en réalité beaucoup plus flatteur et esthétique : ce léger changement, c’est donc aussi -et surtout- un pas vers davantage de douceur

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